Oui,
je suis là, oui je t'écoute, ne quitte pas.
Dis-moi
pour combien de temps encore il faut attendre avant que les portes de
cette prison puissent s'ouvrir.
Avant
que je puisse respirer l'air du matin, revoir le mouvement des
oiseaux en vol, la boule enflammée du soleil...
...
Je sais que je ne dois pas demander de telles banalités, que la vie
de l'esprit devrait me suffire, que l'air, le mouvement et la chaleur
je les aurai d'un coup.
Que
le coup sera si fort que mon corps en sera tout consumé.
Que
le coup sera si généreux que je deviendrai moi-même air, mouvement
folâtre, chaleur...
Je
sais.
Je
ne veux pas mourir, tu sais!
Ce
corps à moi ne le veut pas...
JEHANNE, jehanne, JEANNE, Sì, sono qui, sì ti ascolto, non andartene, dimmi per quanto ancora bisogna aspettare prima che le porte... (Patrizia Filia) |
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